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Protocole collectif d’ETP (éducation thérapeutique du patient) à une chimiothérapie orale d’un cancer
Problème de santé : Facteurs psychologiques et comportementaux affectant l’adhésion et l’observance au traitement oral de chimiothérapie
Protocole individuel d’ETP (éducation thérapeutique du patient) à une chimiothérapie orale d’un cancer
Problème de santé : Facteurs psychologiques et comportementaux affectant l’adhésion et l’observance au traitement oral de chimiothérapie
Thérapie-Cognitivo-Comportementale contre l’insomnie
Problème de santé : Insomnie modérée à sévère chronique ou transitoire
Méthode posture-équilibration-motricité et éducation pour la santé ou méthode « PEM-ES »
Problème de santé : Risque de chute
Mindfulness-Based Stress Reduction pour le cancer ou « MBSR »
Problème de santé : Symptômes d’anxiété
Programme de réhabilitation cognitive spécialisée dans la maladie d’Alzheimer ou apparentée
Problème de santé : Réduction du trouble cognitif
Protocole de rééducation des thromboses lymphatiques superficielles induites par les traitements d’un cancer
Problème de santé : Douleur post chirurgicale dans le creux axillaire ou au coude qui apparaît lors de l’étirement de la corde
Une INM c’est quoi ?
Le référentiel pourquoi ?
A qui s’adresse cette plateforme ?
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Je suis un citoyen, un patient, un aidant ou en première visite un professionnel
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Je vais pouvoir trouver facilement des informations sur les interventions qui sont réellement des INM. Je pourrai également faire des retours d’usage. Si je souhaite aller plus loin, je serai orienté vers les conditions d’accès à l’ensemble des données et fonctionnalités du Référentiel des INM.
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Je suis un professionnel de la santé souhaitant accéder à l’intégralité des fiches INM
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Je vais pouvoir trouver des informations complètes sur les protocoles des INM pour approfondir mes connaissances et mes pratiques. Je vais pouvoir faire des retours d’usage.
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Je suis un représentant d’une autorité, d’une institution ou d’une organisation, liée à la santé
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Si mon organisme d’exercice est partenaire de la NPIS, je pourrai accéder à l’ensemble des données et fonctionnalités du Référentiel des INM.
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Je souhaite soumettre une proposition de nouvelle INM dans le Référentiel
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Si mon projet répond bien à la définition d’une INM et s’il est suffisamment étayé par des études menées scientifiquement, je serai orienté vers un formulaire qui me permettra de rédiger la fiche INM relative à mon projet.
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Je suis un expert retenu au titre de la procédure de validation de fiche INM
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Si j’ai reçu un courriel de la NPIS m’accréditant en tant qu’Expert dans un domaine défini, je pourrai m’inscrire pour participer à la procédure d’expertise pour laquelle j’ai été sollicité.
Devenir Soumissionnaire
En savoir plus sur la NPIS et sur les INM :
Questions et réponses de la NPIS
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Qu’est-ce qu’une donnée probante pour une INM ?
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Une donnée probante est une connaissance théorique ou pratique acquise par une méthode et un raisonnement scientifique rigoureux et intègre. Le NPIS Model suit cette logique dans le domaine de la santé (voir Figure 3). Il donne des recommandations méthodologiques et éthiques spécifiques aux INM pour des études s’intéressant à leur mécanismes et processus explicatifs (étude mécanistique), à leur contenu (étude prototypique), à leur évolution dans le temps (étude observationnelle), à leurs bénéfices et risques (étude interventionnelle) et à leurs modalités d’application et de personnalisation (étude d’implémentation).
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Quelles sont les spécifications d’une INM ?
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Chaque fiche INM du Référentiel des INM a été soumise par un praticien ou un chercheur sur la plateforme dédiée hébergée par la NPIS. Chaque fiche a été expertisée par un comité scientifique indépendant et intègre. Il invite les sociétés savantes compétentes et les autorités de santé à valider les fiches INM et/ou à contrôler les décisions prises. Chaque fiche validée est relue par un comité d’usagers et professionnels. Une fois labélisée NPIS©, la fiche est traduite au moins en anglais et en français et intégrée dans le Référentiel des INM. La fiche dispose d’un contenu standardisé argumenté par des études scientifiques conformes à la définition des INM de la NPIS, aux spécifications attendues (Tableau 2) et au cadre consensuel d’évaluation des INM, le NPIS Model. Elle contient un mode d’emploi pour le professionnel, une notice d’information pour l’usager, un espace d’indices notamment de prise en charge financière et une zone de retour anonymisé d’expérience. La fiche est ainsi évolutive. Elle s’inscrit dans un cercle vertueux d’amélioration continue de l’INM.
Un minimum de 1 étude prototypique, 1 étude mécanistique, 2 études interventionnelles et 1 étude d’implémentation publiées dans une revue à comité de lecture est attendue pour qu’une proposition d’INM soit recevable par le comité d’experts chargé par la NPIS de la validation d’une fiche INM et de la labélisation NPIS©. Précisément, les experts doivent disposer de données probantes pour voter de manière anonyme sur chacun des critères de la fiche INM proposée à la NPIS par un soumissionnaire :- Décrite (≥ 1 étude prototypique),
- Explicable (≥ 1 étude mécanistique),
- Efficace (≥ 2 études interventionnelles),
- Sûre (≥ 2 études interventionnelles),
- Implémentable (≥ 1 étude d’implémentation dans le pays).
Un professionnel doit connaître toutes les spécificités de l’INM, quels sont les critères justifiant son utilisation, comment mettre à œuvre son protocole, à qui s’adresser, quelles sont les astuces, quel est le matériel requis, quelles sont les formations préalables exigées.
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Toutes les pratiques de bien-être sont-elles des INM ?
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Bouger, manger, boire, dormir, parler, lire, écrire, peindre, écouter de la musique, regarder un film, danser, rire, marcher, chanter, méditer, jardiner, fréquenter des amis (...) sont des activités de la vie quotidienne, certaines pouvant générer de la joie, du plaisir, de l’épanouissement, du bien-être... Libre à chacun dans un pays démocratique de les interpréter et les vivre à sa manière. On parle de philosophie de vie, de mode de vie, d’art de vivre, de développement personnel. Autrement dit, une activité de la vie quotidienne n’est pas une INM, même si elle peut contribuer aléatoirement et ponctuellement à la santé de certaines personnes. Activité occupationnelle ou traitement d’un problème de santé identifié par la médecine diffèrent.
Les produits suivants ne sont pas des INM :- Produit d’hygiène et de beauté (shampoing, dentifrice, brosse, crème pour le corps…),
- Produit naturel (plante, aliment, champignon, huile essentielle…),
- Produit de santé (médicament, matériel biologique implantable, complément alimentaire…),
- Dispositif médical (organe artificiel, prothèse, orthèse, application digitale, système de monitoring…).
Les biens et services suivants ne sont pas des INM :- Produit ou service culturel (jeu vidéo, livre, podcast, pratique artistique, visite de musée, théâtre, écriture…),
- Produit ou service de consommation courante (coiffure, soin esthétique, restauration…).
Les actions suivantes ne sont pas des INM :- Action de promotion de la santé publique (campagne de communication, vidéo, affiche, livret, site, post…),
- Aménagement architectural (création d’une rampe d’accès…),
- Aménagement environnemental (reboisement d’un parc, création d’un atelier sportif…).
Les approches suivantes ne sont pas des INM :- Discipline professionnelle (kinésithérapie, psychologie, diététique, santé publique…),
- Approche éducative (développement personnel…),
- Pratique ésotérique (pratique spirituelle, culte religieux, art divinatoire, sorcellerie…).
Les organisations suivantes ne sont pas des INM :- Organisation de santé (réseau, plateforme, cabinet, maison de santé, établissement de santé…),
- Dispositif de santé (plateforme numérique…).
Les mesures suivantes ne sont pas des INM :- Politique de santé (stratégie, plan, programme…),
- Réglementation (arrêt, décret, loi…),
- Décision de justice (mise en garde, condamnation…).
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Pourquoi un modèle transdisciplinaire d’évaluation des INM ?
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Il existait 46 modèles d’évaluation des INM dans la littérature scientifique en avril 2019 (Carbonnel et Ninot, 2019). Ils avaient été construits par des chercheurs pour des chercheurs, le plus souvent dans une logique mono-disciplinaire et rarement dans une approche centrée-patient. Ils engendraient une forte hétérogénéité des protocoles d’étude et de la manière de concevoir une INM (approche, méthode, technique ou matériel). Les résultats étaient épars, discutables, peu transférables, rarement reproductibles. Par conséquent, les pratiques étaient peu reconnues en dehors du contexte de l’étude (établissement et/ou praticien dépendance). S’en suivaient des doutes sur leur efficience (ex., efficacité, innocuité, pertinence, utilité, coût-efficacité), leur contenu (ex., hétérogénéité des doses, procédures, ingrédients, techniques, contextes, populations cibles), leur approbation (ex., comités d’éthique), leur diffusion (ex., avis contradictoires de reviewers), leur enseignement (ex., protocoles, bonnes pratiques) et leur reconnaissance (ex., autorisation, intégration dans les nomenclatures officielles, remboursement). S’en suivaient aussi des freins à l’investissement dans la recherche et dans l’innovation, à l’apport de connaissances consolidées, à la transférabilité des pratiques et à la reconnaissance des professionnels. L’absence de modèle consensuel d’évaluation des INM laissait penser que chaque professionnel devait réinventer son programme à chaque nouveau patient devant tant de recommandations d’autorités, d’agences et de sociétés savantes trop larges ou trop contradictoires. Elle laissait aussi penser que seule la relation au patient comptait dans les effets induits sur la santé (Ninot, 2020). Elle laissait aussi la voie libre aux pratiques pseudoscientifiques, et plus largement, aux médecines parallèles avec toutes les dérives obscurantistes, sanitaires, sectaires, politiques et judiciaires que l’on connaît en France (Miviludes, 2022 ; CNOI, 2023 ; CNOM, 2023) et dans le monde (Ernst et Smith, 2018). Cette idée faisait d’ailleurs son chemin aux États-Unis dans le domaine de l’oncologie avec l’ambition de juxtaposer deux offres médicales, l’une fondée sur la science expérimentale quasi-exclusivement centrée sur la chirurgie, le médicament, la radiothérapie et le dispositif médical, et l’autre dite « complémentaire, intégrative ou traditionnelle » fondée sur l’expérience individuelle, les opinions et les traditions (Mao et al., 2022). Cette deuxième offre s’octroyant l’exclusivité des domaines de la prévention et du soin, le care de la personne face au cure de la maladie. Aussi, le NPIS Model a été co-construit avec l’idée que la science expérimentale pouvait prouver l’existence de protocoles de prévention et de soin efficaces, sûrs et reproductibles. Ce travail a été soutenu par un fond d’amorçage à la recherche participative de l’INSERM. Il a réuni plus de 1000 personnes sous la direction d’un comité de 22 experts multidisciplinaires dont 2 représentants des usagers. Cette innovation transdisciplinaire est à ce jour soutenue par 30 sociétés savantes françaises, le Centre National des Soins Palliatifs et de la Fin de Vie, l’INCa et la Plateforme Française des Réseaux de Recherche Clinique.
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Qu’est-ce qu’une étude prototypique ?
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Avant d’évaluer une INM, il faut la décrire. Parfois, des pratiques de santé peuvent être une combinaison de méthodes de diagnostic et de traitements, par exemple en ostéopathie. Une INM ne vise pas à identifier un problème de santé ou le diagnostiquer, elle est une solution à visée préventive ou thérapeutique pour le résoudre, parfois en association avec d’autres traitements. Une autre confusion courante est la distinction entre une INM et une approche ou une technique. Une approche est trop vague, elle ne décrit en rien précisément le contenu de l’INM. Une technique est par contre trop précise, elle n’est qu’un ingrédient d’une INM. Une étude prototypique permet de décrire toutes les caractéristiques d’une INM, son objectif pour la santé, sa population cible, ses mécanismes d’action, son contenu, son contexte de mise en œuvre et les prérequis du professionnel.
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La NPIS est-elle en train de créer une nouvelle chaine de valeurs ?
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Des pratiques immatérielles de prévention et de soin existent depuis la nuit des temps. Simplement, la diversification des pratiques, la multiplication des métiers au croisement entre prévention, soin et aide sociale, et la mondialisation des systèmes d’information ont nivelé ces services et les ont rendus obscurs au moment où la médecine a fait des progrès considérables dans la détection et le diagnostic précoces des problèmes de santé. La démarche interdisciplinaire et multisectorielle de la NPIS génère une chaîne de valeurs, de la conception des pratiques à leur mise en œuvre, en passant par leur réglementation et leur financement. Des initiatives particulièrement innovantes de modèles économiques se lancent partout dans le monde, paiement à l’acte, paiement au forfait, prestation de l’économie sociale et solidaire, offre favorisant le développement durable, économie e-santé, forfait innovation humaine, économie de long terme (World Economic Forum, 2024). Le Pôle prospective de la NPIS sous la direction de Michel Noguès retranscrit dans des livres ces initiatives à travers le monde (Noguès, 2022 ; Noguès, 2024). Les NPIS Forum invitent tous ceux et toutes celles qui innovent à partager leur expérience.
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